Avec l’escadrille MS 37

samedi 17 novembre 2012
par  claude thollon-pommerol

Escadrille 37 du 6 février 1915 au 18 avril 1915.

Partie de Chateaufort (78) où elle a été constituée la MS 37 arrive àSainte Menehould le 6 février 1915 au service de la 3ème Armée et elle intègre Célestin Pégoud qui va enfin participer àune escadrille homogène équipée d’avions Morane-Saulnier

Grande activité aérienne en Argonne :

1er avril1915

A Clermont en Argonne, à6 heures, cinq avions allemands volant àfaible hauteur lancent 16 bombes, 2 tués, 3 blessés. Le brouillard a permis àces avions de s’approcher sans être aperçus. (JMO 5ème Corps d’armée)

L’aviation française est mobilisée. Le 3 avril Pégoud abat deux avions allemands : un Biplace au-dessus de Somme-Bionne, un Aviatik C dans la région de Châlons-sur-Marne

Capture de deux avions allemands

Nous assistons depuis quelques jours, dans la Marne, àde nombreuses luttes entre aviateurs.

Samedi matin, un. Aviatik survolait la ville de Sainte-Menehould. Il avait comme objectif la ligne de chemins de fer, sur, laquelle il lança neuf bombes, dont pas un d’ailleurs n’atteignit son but. Elles tombèrent dans une prairie voisine et ne firent aucune victime. L’aviatik se tenait àune très grande hauteur, d’où il lui était difficile de viser juste, mais d’où il était invulnérable aux obus des canons spéciaux qui tonnaient vainement contre lui.

A ce moment, l’aviateur Pégoud s’élança dans les airs aux acclamations de la foule que les détonations avaient attirée. Mais l’aviatik refusa le combat et s’enfuit àtire d’aile. Quelques heures plus tard, deux avions ennemis étaient signalés, et nos aviateurs s’élevèrent aussitôt pour les recevoir. Ce que voyant, les Allemands n’approchèrent pas.

Vers le soir, nouvelle alerte. Un Taube venait. Mais du moins, celui-làne s’en retourna pas. Pégoud faisait sa ronde. Il fonça sur l’oiseau boche si rapidement qu’il put l’atteindre au-dessus de Somme-Bionne. Là, quelques coups de fusil bien ajustés eurent raison du Taube, qui piqua du ; nez et tomba en vol plané, tandis que Pégoud, victorieux, venait s’abattre auprès de lui. Les deux aviateurs allemands, le pilote et l’observateur, sans blessures, furent faits prisonniers. (La Lanterne, 7 avril 1915) JPEG - 301 ko

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